A partir de contes traditionnels, je crée mes versions qui sont fortes en images et qui mêlent ma formation à l'art de conter avec mes expériences de clown. Raconter avec quelques fois (si le conte me le permet) un regard décalée sur l'histoire mais toujours dans le respect de ce que dit l'histoire. Avec toujours une obsession : que le public traverse l'histoire avec moi.
Un crapaud qui tousse. Une belle qui court après le cœur égaré de son prince, Un homme qui devient femme le temps d’un battement de paupière, Un roi qui ne comprend rien à l’amour. Pourquoi est-ce si difficile l’amour et combien de métamorphoses faut-il pour toucher à la vérité ?
La presse en parle :
Une conteuse de très haut niveau sera tout bientôt à Bruxelles. Influencée par des formateurs tels que Hamadi, puis Gougaud, Odile Burley s'approprie, s'octroie, s'invente les registres les plus variés des arts du récit, des imaginaires du conte, avec démesure et belles outrances. Jubilatoire ! Patrick Bésure
Odile Burley au Polaris à Corbas. Seule sur l’immense scène, avec seulement ses mots, son corps et ses mimiques, on est captif de ses yeux, de sa bouche, on la suit jusqu’au bout de ses doigts, jusqu’au bout de ses contes. On est assis aux côtés de dieu créant l’herbe - verte ! - on sent monter en lui le désespoir de la solitude, on tremble devant l’horrible démon aux narines "comme des éviers", on s’envole sur les ailes noires des corbeaux innombrables, on chevauche le cheval à la robe de diamants, en nous bat le cœur du Prince Crapaud. (La petite chronique de Mo)
« Sous le titre « les Métamorphoses de l’Amour », la conteuse Odile Burley a fait surgir des personnages entre réalité et imaginaire. Comédienne et conteuse, elle a joué admirablement sur les oppositions des partenaires à se chercher, se détester : un crapaud qui tousse pour obtenir la main de sa belle, une princesse qui court après le cœur égaré de de celui qu’elle aime… Devant ces expressions gestuelles et orales, les rires éclatent. Un tour de magie dû au talent de l’artiste »
La Tribune Aubenas
A partir du recueil « Le Chant des Fées » de Sylvie Folmer
Contes traditionnels.
Des histoires qui nous semblent familières et qui viennent de la profondeur du temps.
"On pourrait croire le temps des Fées pour toujours révolu. Entre les murs de notre raison, le monde semble s’être lentement vidé de tout mystère. Pourtant il arrive qu’au détour d’une rencontre, d’une histoire, d’un chant, s’ouvre en nous une fenêtre secrète par où le rêve pénètre. Avec lui, intacts, les parfums, la saveur, les élans d’une vie rieuse, tendre, ardente, portée en nos cœurs comme un printemps et qu’on pensait enfuie depuis longtemps. Car, sous la voûte des apparences, les enchanteresses, un peu sages, un peu folles, n’ont jamais cessé de chanter la joie des commencements, de danser les amours impossibles, de veiller sur la beauté du monde endormie."
Sylvie Folmer
Accompagnement à l'écriture : Joëlle Latissière et Nour Eddine Ali-Yahia
Accompagnement artistique : Ariane Bégoin
Lumière : Paul Alphonse
Pendant la tempête qui gronde à l'acte deux du Roi Lear de Shakespeare, le fou, profitant d'une sorte de brèche "poético temporelle", s'échappe et débarque, comme une seconde naissance, sur une
scène de théâtre.
Dans quelle pièce est-il tombé ? Quel texte doit-il jouer ?
Convoquant tour à tour son propre créateur - Shakespeare - et différents personnages issus de ses pièces, notre fou, à la parole forte et directe, devient le miroir dans lequel se reflètent leurs
pensées, leurs souffrances, leur amour et leurs peurs.
Lien vers le teaser
L’HISTOIRE
Violette est une princesse comme toutes les autres princesses. Le temps est venu pour elle de se marier. Elle refuse tous les prétendants que lui propose son père. Un jour, excédé par les exigences de sa fille, il promet sa main au Bouc Blanc. Effrayée, Violette mène son enquête sur cet homme étrange à moitié homme, à moitié bouc et ombre la nuit. Le roi, quant à lui, se rend compte que les épreuves qu’il lui a données, il les résout toutes, même si elles sont de plus en plus difficiles voire impossibles. Il n’a qu’une parole, il donne donc sa fille au Bouc… Violette demande une dernière chose pour accepter de l’épouser, il faut qu’il lui rapporte l’oiseau qui dit tout. Il réussit. Ils se marient. Le Bouc Blanc lui demande de ne pas encore regarder dans son oreille, elle désobéit et découvre que dans ce château qu’il a construit pour elle, il y a des trésors fabuleux qui lui sont destinés. Au cours d’une dispute avec sa mère, elle livre le secret de son époux… Il est homme la nuit. Ils doivent se séparer. Lui part dans un château très loin. Elle pour le retrouver, doit chausser des chaussures de plomb et marcher jusqu’à ce qu’ils soient usés.
Le teaser du spectacle : https://vimeo.com/299424580